Nous ressentons actuellement un certain flottement dans la concertation sur l’accès à l’enseignement supérieur. Lors de la formation des groupes de travail, il était question de libérer les initiatives et les propositions, de chercher les moyens pour sortir d’une situation qui au fil du temps était devenue ubuesque. Lors des premières réunions des points de vue difficilement conciliables ont été exprimés, mais c’est la logique de toute concertation de chercher des compromis acceptables. Certains messages nous alertent cependant quant à l’issue possible de ces discussions. Face à la complexité du problème aujourd’hui posé à l’université, seules des réponses négociées, équilibrées, étagées sur la durée, peuvent permettre d’apporter des solutions satisfaisantes. La Conférence des Directeurs de STAPS (C3D) a fait des propositions qui tentaient de respecter ces principes. Permettons-nous à nouveau de les résumer : Il s’agissait tout d’abord de maintenir dans un premier temps et d’accroître dès que possible les capacités d’accueil. Il est important de le souligner à destination de ceux qui pourraient a posteriori nous accuser de malthusianisme. Cet accroissement des capacités ne pourra pas se faire en demandant aux structures existantes d’accueillir de plus en plus d’étudiants. Dans certaines académies fortement déficitaires, seule l’ouverture de nouveaux UFR ou... Savoir plus >
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