Au lendemain de la première réunion du groupe de travail STAPS du 13 septembre 2017, au cours de laquelle des points de vue divergents ont pu s’exprimer, il nous semble nécessaire de préciser les positions de la C3D STAPS. Il nous apparaît de manière claire que le problème ne saurait se limiter à la suppression du tirage au sort et à son remplacement par une analyse des dossiers des candidats, quelle qu’en soit la nature. Il faut au préalable poser le cadre politique dans lequel une telle évolution des procédures d’entrée à l’université pourrait s’opérer. L’offre de formation en STAPS est clairement sous-dimensionnée. Avec 33000 vœux n°1 académiques au niveau national pour la rentrée 2017-2018, et juste un peu plus de 17000 places disponibles, il est évident que les UFR et départements STAPS ne peuvent répondre à la demande. On peut toujours arguer que cet engouement est déraisonnable, que le taux d’échec en première année justifierait de sélectionner plus rigoureusement les candidatures « sérieuses ». Il n’en demeure pas moins que considérant le boom démographique auquel l’université va devoir faire face et le développement actuel du secteur des métiers du sport et des activités physiques, la demande ne peut que croître et... Savoir plus >
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